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Drone Maritime : IM Solutions et Coprexma s’allient

Déc 4, 2023 / par admin / dans Actualités / Leave a comment

Photo © Coprexma

Le spécialiste de la robotique marine IM Solutions a fait appel à l’un des leaders de l’architecture navale, Coprexma, pour dessiner son tout nouveau modèle de drone marin piloté à distance. Avec les récentes avancées technologiques des systèmes robotiques, les deux entreprises ont lancé ce projet pour proposer au marché français et à l’export, une solution ambitieuse pour des opérations civiles ou militaires.

Un projet 100% breton pour un marché international

Drones maritimes, drones de surfaces ou UAV « navires de surface autonome sans équipage »… ces engins révolutionnent le monde maritime. Très similaires aux drones aériens, ils sont de plus en plus utilisés pour des activités scientifiques telles que la bathymétrie, pour des activités militaires ou relevants de la surveillance maritime. C’est donc dans un marché en pleine expansion qu’IM Solutions, l’un des spécialistes en la matière, a annoncé le développement de son 5ème « Monodrone ». Et c’est le bureau d’architecture et d’études navales Coprexma, basé à Pont-L’Abbé, qui est venu épauler l’entreprise dans la réalisation de ce projet ambitieux qui consiste en l’industrialisation d’un prototype avéré.

Design © Coprexma

IM Solutions a confié l’industrialisation de ce drone à Coprexma. L’entreprise a choisi bureau d’architecture et d’études navales breton pour sa notoriété, ses compétences et son expérience dans la conception de navires professionnels. La conception de navires de série (bateaux génériques en exploitation professionnelle, bateaux de plaisance) et la proximité de Coprexma avec l’industriel SMM, basé à Lanester et qui va fabriquer les moules, sont d’autres atouts qui ont convaincu le spécialiste en robotique marine breton.
Un drone de série polyvalent et de conception robuste
Fort de son expérience dans le développement et la commercialisation de ce type de drones, IM Solutions a fait évoluer son prototype au fil de ses expériences. Désormais abouti et commercialement cerné, il sera l’un des plus gros de la gamme. Coprexma est venu consolider l’étude de ce projet pour définir le processus d’industrialisation de la série. Le bureau d’architecture et d’études navales a réalisé les différents plans de conception de la plateforme : moules, inserts, structure… ainsi que les plans d’implantation des différents équipements : propulsion, giration, gestion de la conduite, équipements aériens, moon-pool, sondage sous-marin… Mesurant 3,20m la particularité du drone est son système de propulsion électrique lui permettant d’atteindre des pointes de vitesse qui seront validées lors des tests en mer. Pouvant accueillir de nombreux équipements en fonction des besoins des clients, le drone est conçu pour des missions scientifiques, militaires, de surveillance côtière et portuaire. Le drone a une grande autonomie et une polyvalence le rendant plus efficace et allongeant sa durée de vie. De l’insubmersibilité, à la gestion des accélérations verticales, en passant par l’auto-redressabilité, les équipes de COPREXMA ont su répondre aux diverses contraintes et exigences liées à la conception de drones, notamment en optant pour une construction en fibre composite. Le drone reste léger tout en étant extrêmement robuste pour préserver les équipements technologiques intégrés.

Photo © Coprexma

Un prototype à l’eau avant la production de série

Le premier prototype sera mis à l’eau au printemps prochain pour des essais avant de valider la phase d’industrialisation. L’objectif est de produire en série une dizaine de drones marins par an. IM solutions prévoit de les équiper à la demande selon le cahier des charges des clients (les premières unités devraient sortir dans les mois qui viennent).

” Le marché est d’autant plus exponentiel, indique Jean-François Ansquer, président de Coprexma, que pour le moment, aucune autorisation ou licence d’utilisation n’est nécessaire pour utiliser ces engins. Cependant, il convient d’en déclarer les usages. Les règles qui s’appliquent sont donc celles des embarcations légères “. Les affaires maritimes demandent à ce que le pilote ait un permis hauturier selon les zones de navigations.

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